Parler en anglais est généralement vecteur de stress pour de nombreux notaires francophones qui ont peu eu l’occasion de s’y exercer régulièrement. Bien entendu, les failles dans notre système éducatif sont nombreuses et l’accent est mis principalement sur l’écrit, ce qui n’est d’aucune aide lorsqu’il s’agit de répondre au téléphone à un client anglophone. Les notaires et professionnels du droit en général, sont très sollicités et n’ont que peu de temps à consacrer à leur formation en anglais qui, compte tenu des conséquences économiques qu’une mauvaise maîtrise de l’anglais peut entraîner, devrait pourtant être une priorité. Dans cet article, nous allons vous offrir des arguments particulièrement convaincants pour tenter de vous aider à mener à bien votre projet de formation en anglais juridique appliqué au notariat.

Les étrangers, une manne économique importante pour le secteur immobilier français

Les notaires sont bien placés pour le savoir, les étrangers sont nombreux à investir dans la pierre en France. Les étrangers, résidents ou non, représentent environ 5,8% des achats immobiliers en France. Ils ne forment pas une population uniforme. Les étrangers non-résidents sont par exemple 5.5% en Provence-Alpes-Côte d’Azur, contre 0.9% en Île de France. La part des étrangers résidents achetant en France, elle, ne fait qu’augmenter. Les acheteurs étrangers non-résidents sont bien plus dépensiers que les français lorsqu’il s’agit d’immobilier. En 2018, ces derniers ont dépensé en moyenne 330 000 euros pour l’achat d’un appartement en île de France en 2018, contre 255 000 pour les français. Le Covid n’est pas toujours un frein à l’achat pour cette population. Me Shana Pathmanathan, notaire à Paris, ajoute que « les acheteurs étrangers sont toujours bien représentés grâce aux taux très bas pratiqués par les banques pour l’achat d’un bien immobilier ». Ainsi, malgré un contexte économique difficile, la part des acheteurs étrangers se maintient.

La communication avec la clientèle internationale est souvent une source d’inconfort pour les notaires. Linda Tan, diplômée notaire à Nice et associée à l’étude Lefevre et Tan ajoute qu’hors Covid, « environ 30% de la clientèle est anglo-saxonne ». Les Britanniques sont d’ailleurs les étrangers non-résidents les plus nombreux dans notre pays. Il est donc primordial de se réconcilier avec la langue de Shakespeare pour capter cette clientèle dans la grande majorité des régions françaises.

L’absence de maîtrise de l’anglais, un coût d’opportunité pour les études notariales

Prenons un exemple. Tout commence au standard de votre étude. Si votre client étranger n’y entend pas d’annonce en anglais, il ou elle comprendra directement que vous ne parlez pas l’anglais. Puis vient le premier échange avec le notaire. Le client étranger qui ne comprend pas le français tentera de parler au notaire en anglais. Si le notaire lui répond dans un Anglais parfait, alors le client étranger sera enclin à continuer cette relation commerciale. Si le notaire lui répond en des termes balbutiants et parfois incompréhensibles, le client étranger ira voir un autre notaire. On peut dire que ne pas maîtriser l’anglais représente un coût d’opportunité pour les études notariales.

L’apprentissage de l’anglais par le notaire lui permet de construire une relation de confiance avec son client et ainsi d’être dans une démarche de fidélisation de sa clientèle. Une communication plus fluide entre le client et son notaire permet aux parties de mieux se comprendre. Le client étranger accordera ainsi plus de confiance à son notaire et aura plus tendance à revenir vers lui pour un prochain besoin ou à le recommander dans son entourage.

Appréhender la culture des affaires internationales : la clé du développement de la clientèle étrangère

La maîtrise de l’anglais est une première étape obligatoire pour capter une clientèle internationale. Cependant, il s’agira aussi pour le notaire de connaître la culture des affaires de sa clientèle internationale. Pour Me Frédéric SchullerVice-Président de la Chambre Départementale des Notaires de l’Aude : “ La maîtrise de la langue est indispensable, mais n’est pas suffisante, il faut aussi connaître la culture des clients et penser en étranger”. En effet, les clients étrangers ont une expérience différente de la notion de service telle qu’elle serait perçue par un Français. Il ajoute : “Les anglo-saxons notamment veulent être accompagnés et pas seulement recevoir l’acte. Cela implique que le notaire doit, en plus de ses missions habituelles, expliquer à ses clients des concepts dont il ne maîtrise pas forcément la terminologie, car ceux-ci peuvent sortir du champ purement juridique. Certains clients voudraient qu’on leur explique le système français de manière approfondie, et notre capacité à mobiliser les termes appropriés en anglais notamment, nous permettra de développer une relation suivie avec cette clientèle particulière. Ainsi, pour servir des clients étrangers, il faut mieux les comprendre et cela passe aussi par un effort de recherche et d’étude de la culture de ces clients internationaux.

Vers une prise de conscience des besoins de formation en anglais juridique par les instances professionnelles du notariat

Les instances représentatives du notariat se saisissent peu à peu de l’importance de l’anglais et proposent des formations aux notaires inscrits. Citons par exemple les Chambres des Notaires du Var, des Alpes-Maritimes, du Rhône et des Pyrénées-Orientales qui se sont engagées dans une démarche ambitieuse de formation en partenariat avec LfEX Legal English et proposent aux notaires et collaborateurs, des formations individuelles en anglais juridique appliqué au notariat. Certaines associations professionnelles, notamment Notaires Conseils d’Entrepreneurs et le Groupement Notarial Entreprise et Patrimoine (GNE&P), proposent ces mêmes formations à leurs membres. L’approche développée par LfEX Legal English est complète : elle permet aux notaires de se remettre à niveau en anglais, d’approfondir leurs connaissances en anglais juridique appliquées au notariat et de découvrir la culture des affaires internationales. De surcroît, ces formes de partenariat n’entraînent aucun coûts pour les organisations, qui en échange d’une communication régulière aux notaires, leur font bénéficier d’une réduction de 15 % sur les tarifs pratiqués. Il est important de noter que les formations sont prises en charge en partie par le FIFPL, ou MonCompteFormation pour les salariés. De plus, ces formations sont homologuées par le Conseil Supérieur du Notariat et entrent dans le calcul des heures de formation continue obligatoire.

Longtemps reléguées au rang de vœux pieux, les formations en anglais juridiques sont devenues une priorité pour certains acteurs du notariat qui considèrent que cette compétence constitue bel et bien un avantage compétitif pour tous les notaires.

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